La Colombie est le premier producteur d’Arabica lavé, avec une production de 11 millions de sacs/an. Son café est l’un des rares à être commercialisé dans le monde entier.
Introduit en Colombie au début du 19ème siècle, le café est cultivé dans les régions qui constituent la cordillère centrale, orientale et occidentale. Son appellation d’origine “Café de Colombie” est utilisée partout dans le monde. Cela n’est cependant pas dû à ce seul effort de promotion, mais s’explique aussi par les qualités intrinsèques du produit.
L’IGP bénéficie d’une reconnaissance auprès des ministères de l’agriculture et de la consommation, ainsi que de la commission européenne qui examine formellement les demandes et décide d’enregistrer officiellement l’IGP (publication au journal officiel de l’Union européenne).
Cette région est la plus étendue du pays mais aussi la plus connue en matière de production de café. L’arabica du Sul de Minas est le plus renommé du pays.
Le Brésil est le leader incontestable de la production d’Arabica dans le Monde en offrant une variété et une qualité très importante. Toutes les méthodes de préparation sont employées, bien que celle par voie sèche reste la plus largement répandue dans le pays.
Le café « Sul de Minas Fine 17/18 Cup Fancy » est comme son nom l’indique issu de la région du Sul de Minas. Ce café recouvre plus de 50% des surfaces plantées dans l’Etat du Minas Gerais.
Ce café, bien que nature, présente une torréfaction particulière ment uniforme. Sa dégustation, en origine pure, offre une réelle onctuosité alliée à une faible acidité et un corps neutre.
Cette magnifique région, évoquée comme le lieu des Saints, est considérée comme celle qui de tout le Costa Rica produit le plus grand et le meilleur arabica Strictly Hard Bean du pays. Ce café est cultivé entre 1200 et 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Le sol volcanique très riche, conjugué à l’altitude élevée, combinés à l’ensoleillement, la pluviométrie et les températures optimales, permettent d’obtenir ce résultat unique d’un café réputé comme exceptionnel.
Depuis 150 années qu’il est produit, ce San Rafaël R.Z. Tarrazù a obtenu des goûteurs professionnels la reconnaissance du meilleur café du Costa Rica.
La tasse du Tarrazù San Rafaël s’illustre par un arôme profond et une acidité vibrante couronnés d’une douceur finale onctueuse.
Au Guatemala, la culture du café est issue d’une longue tradition qui remonte 140 années en arrière. Depuis quelques an nées le café représente la seconde ressource du pays.
Les cafés sont classés selon leurs qualités gustatives et aussi en fonction de l’altitude où ils sont cultivés. Les meilleurs sont ceux qui proviennent des altitudes les plus élevées, il s’agit des « Strictly Hard Bean » qui sont récoltés entre 1500 et 1900 mètres.
Ce paysage extraordinaire avec son sol hautement volcanique et son climat très sec fournit toutes les conditions optimales pour produire l’un des meilleurs cafés du monde.
Une acidité franche, des arômes puissants, des parfums qui peuvent être intenses et qui varient en fonction des types et des degrés de torréfaction.
La coopérative est située sur la face sud de “Cerrón Grande” de Apaneca dans la région ouest du Salvador. Ce complexe a plus de 47 hectares de forêt naturelle, d’eaux de source et de cascades naturelles. Cette région fournit un microclimat unique pour la culture du café.
Cooperativa Cuzcachapa de R.L. a été créée en 1966 par 56 producteurs de café. L’Association a été fondée sur l’adhésion libre à base de volontariat et sur l’égalité des droits, dans le but de chercher l’amélioration sociale et économique de tous les producteurs de café. La Coopérative compte aujourd’hui environ 1200 membres actifs. Les partenaires fondateurs ont commencé par bénéficier de 500 à 1000 quintaux de café, ayant actuellement une réception moyenne de 80 000,00 quintaux de café (cinq dernières récoltes).
En tant qu’activité complémentaire au processus d’enrichissement du café, l’entreprise finance le processus de production, à travers le crédit d’Avío, avec des taux d’intérêt inférieurs à ceux du marché local. La croissance constante de l’entreprise la place actuellement comme la troisième entreprise au profit du café dans le pays et la première dans le secteur coopératif.
Café aux notes de fruits lavés et classiques typiques du café du Nord, raffinées et audacieuses. La production de café tanzanien est généralement différente du nord au sud en termes de qualité. Les cafés du Nord ont tendance à avoir un prix et une valeur plus élevés en raison de leur profil de tasse plus raffiné et de leur forme lisse, bien qu’il soit possible d’obtenir de très bonnes tasses du Sud.
Ce café tire son nom du mot swahili Twiga qui signifie girafe. L’agriculture est encore peu intensive, les petites exploitations produisent de très faibles rendements.
Les cerises mûres sont cueillies et souvent dépulpées à la main dans des petites fermes. Le café est ensuite fermenté pendant un jour ou deux pour décomposer les sucres et les résidus laissés sur les fèves. Enfin la parche humide est étalée uniformément sur des tables de séchage surélevées au soleil et tournée régulièrement pour assurer un séchage uniforme, après quoi la parche est décortiquée et le café est classé pour la vente sur le marché local ou directement aux enchères.
Le café destiné à l’exportation est contrôlé et classé par le conseil du café tanzanien et les lots de café sont vendus aux enchères régulièrement.
Twiga est classé AA, ce qui correspond au plus gros crible et à la préparation la plus propre.
La région de Sidamo abrite les plus grands cafés lavés d’Ethiopie et notamment le « Yrgacheffe » qui est cultivé au tour de la ville du même nom.
L’Ethiopie est le berceau du café, les paysans éthiopiens ont donc une expérience multiséculaire de la culture et de la préparation de leurs cafés.
L’Yrgacheffe pousse à une altitude qui varie de 1800 à 2200 mètres. La culture de ce café est évidemment traditionnelle avec un ombrage modéré mais présent, et un séchage naturel au soleil. Sa préparation est effectuée selon la méthode humide, avec une qualité de base tellement bonne que le triage manuel permet d’obtenir des cafés à l’aspect irréprochable.
Le Pérou Palomar est un café certifié bio par Ecocert. Il est issu du commerce équitable. Sa culture comprise entre 1400 et 1900 m d’altitude offre une saveur très agréable.
Le café El Palomar est produit par la C.A.F.E. (Coopérative Agricole de Fruits Ecologiques) Sanchirio Palomar, qui utilise uniquement des engrais naturels peu coûteux comme le guano marin, de poules ou de mouton et la roche phosphorique, mais surtout la matière organique de la pulpe en décomposition fournie gratuitement par la nature.
Subtil et très aromatiques, il développe une fine acidité. Il est rond et long en bouche avec de petites notes d’agrûmes et de fruits à coque.
NKG Bloom
Les producteurs contribuant à Mexico NKG Bloom Jaguar Siltepec sont inscrits à l’initiative NKG Bloom, un effort mondial visant à mettre fin à la pauvreté dans la chaîne d’approvisionnement du café en permettant aux producteurs de gérer leurs exploitations au plein potentiel.
NKG BLOOM propose aux producteurs des packages de services personnalisés pouvant inclure un financement, des intrants de haute qualité, des plants, une formation en agronomie et en commerce, des services d’information, un accès aux marchés et aux nouvelles technologies du café.
El Jaguar provient d’un groupe de petits producteurs et est récolté et traité à la main. Après la récolte, il est dépulpé, fermenté et lavé avant d’être séché au soleil.
Il développe une acidité modérée, avec des saveurs épicées, on retrouvera de petites notes de cannelle et chocolat noir intense. Le degré de torréfaction limitera l’acidité au bénéfice de saveur noisette.
Malabar se situe au nord de Cochin sur la côte ouest de l’Inde. Au début de la marine à voiles, il fallait 6 mois au café de Malabar pour rejoindre l’Europe ce qui affectait grandement son aspect et son goût.
Avec la marine moderne et plus rapide, le café de Malabar n’a plus été soumis à ce procédé naturel et les producteurs indiens de Malabar utilisent le passage de la mousson pour reproduire la même qua- lité de café de l’époque. Le café est précautionneusement récolté puis travaillé comme les autres cafés de l’Inde.
Après avoir été séché, le café est soumis à la mousson qui s’étale de Juin à Septembre. Au cours de ce processus le grain passe d’une humidité de 12-14% à 16-20%. A ce moment précis, le café est criblé et mis en sacs. Les sacs sont entreposés en laissant un espace permettant à l’air humide de la mousson d’imprégner les grains. Six à sept jours plus tard, le café est de nouveau séché puis remis en sacs et ainsi de suite jusqu’à l’obtention d’un café dit moussonné.
Arthur Rimbaud y a été négociant. Harrar est aussi connue comme étant la région de production des meilleurs cafés « natures » du monde, la région d’East Hararghe.
Il est en effet très rare que des cafés ne bénéficiant pas de la préparation par voie humide soient ainsi reconnus comme des très grands cafés.
Certes, la méthode de préparation n’est pas commune puisque les cerises sont laissées sur les arbres jusqu’à ce qu’elles soient noires, c’est-à-dire non seulement mûres mais aussi sèches. Dans la plupart des autres cas, les cerises sont récoltées rouges et ensuite séchées sur des aires spécifiques.
Il est probable que cette particularité provoque une évolution de la fève qui n’est pas étrangère à son parfum si spécial.
Les cafés lavés Limu Grade 2 sont cultivés dans la région de Jimma, d’lllubabor et de Keffa qui se situe à l’Ouest de l’Ethiopie. L’espèce botanique du Limu est le Coffea Arabica.
L’Ethiopie est le berceau du café comme chacun le sait. La plupart des cafés produits et exportés depuis cette origine sont issus de cette variété qui est la base de toutes les variétés d’arabica utilisées dans le monde.
Les quantités produites s’élèvent à 3% de la production totale du pays et peuvent être estimées à quelques milliers de Tonnes.
Le Limu lavé grade 2 est l’appellation sous laquelle ce café est exporté.